Coucou Victoria
Question subtile et intéressante sur laquelle on s'est probablement tous déjà arraché les cheveux... Doit-on dire ou non la vérité en matière de diagnostic et de pronostic à un malade ?
Même si ta question concerne le chapitre de droit, on va reprendre un exemple qui a été donné en cours par Emmanuel Fournier il y a quelques années (peut-être encore cette année ?) : un cancer sans recours thérapeutique (pronostic de survie = 3 mois) :
• certains membres de l'équipe soignante et de la famille sont pour lui dire la vérité, en s'appuyant sur le droit à savoir / droit d'information (principe d'autonomie de décision et d'action, respect de la dignité et de la liberté du malade, interdiction de mentir ou cacher une partie de la vérité).
• d'autres membres de l'équipe médicale et de la famille sont contre lui dire la vérité : la vérité peut causer une souffrance et une angoisse, diminuer la qualité de survie, voire conduire au désespoir ou au suicide, en ruinant tout espoir (principe de non malfaisance).
D'après le Code déontologique, un malade peut être tenu dans l'ignorance d'un diagnostic ou d'un pronostic grave.
Ce constat est confirmé par
l’article 35 du Code de Déontologie que voici en pièce-jointe (partie surlignée en gris)… J’espère que ça pourra t’aider, selon la manière dont l’item est formulé. J'aurais donc tendance à aller dans le sens de la correction donnée par ton sujet d'annales
Est-ce que ça t'aide ?
Bon courage pour tes révisions Vicc ! <3
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